Le CNA Bretagne a réuni le 14 octobre dernier à Rennes une communauté d’acheteurs, de fournisseurs et d’experts engagés autour d’un thème central : “Naviguer dans la tempête : comment les Achats peuvent transformer les obstacles en opportunités ?". Un sujet essentiel à l’heure où les directions achats repensent leur rôle au sein des organisations, entre digitalisation, nouvelles attentes sociétales et quête de sens au travail.
Représentante de LittleBig Connection sur l’évènement, Vanessa Dartagnan, Responsable commerciale sur la région Nord-Ouest, met en avant une conviction claire : celle d’un écosystème achats plus agile et connecté, où la technologie et l’intelligence artificielle renforcent l’écoute, la compréhension et la réactivité dans la relation client-fournisseur, sans jamais remplacer l’humain.
L’acheteur, gardien de la relation et de la gestion des risques
Dans un contexte économique marqué par l’incertitude, la complexité des chaînes d’approvisionnement et les nouvelles exigences de conformité, la fonction achats se trouve au cœur des dispositifs de gestion des risques.
Identifier, anticiper et atténuer les risques ne relèvent plus uniquement de la rédaction contractuelle : cela repose désormais sur une connaissance approfondie de ses partenaires et sur une relation de confiance réciproque.
Les échanges lors du Bretagne Achats ont souligné que la proximité client-fournisseur devient un facteur clé de résilience. Une relation étroite et fluide permet d’anticiper les tensions d’approvisionnement, de réagir plus rapidement à un incident de conformité ou à une rupture de chaîne logistique, et d’ajuster les priorités en temps réel.
Cette approche collaborative crée un avantage compétitif durable : elle transforme la relation contractuelle en véritable partenariat stratégique.
Plus les échanges sont nourris, plus la compréhension mutuelle s’installe, et plus la gestion des risques devient collective. C’est dans cette capacité à agir vite et ensemble que se construit la résilience organisationnelle.
L’intelligence artificielle au service de l’intelligence collective
L’un des sujets majeurs de cette édition du CNA Bretagne a porté sur la place croissante de l’intelligence artificielle dans la fonction achats. Loin d’être un outil purement technique, l’IA s’impose aujourd’hui comme un accélérateur de discernement et de confiance.
Les échanges ont montré que les directions achats attendent de l’IA une assistance concrète : fiabiliser les données fournisseurs, automatiser les tâches répétitives, faciliter la veille réglementaire, ou encore aider à la prise de décision.
Mais au-delà des gains d’efficacité, l’enjeu est surtout humain : libérer du temps pour redonner toute sa place à la relation.
L’intelligence artificielle, bien utilisée, ne remplace pas le jugement humain, elle le soutient. Elle offre aux acheteurs une vision plus claire des risques, des opportunités et des leviers de performance, tout en leur permettant de se concentrer sur ce qui compte le plus : la relation, la négociation, la compréhension fine des besoins métiers et la création de valeur commune avec leurs partenaires.
Cette complémentarité entre technologie et intelligence humaine dessine le futur de la fonction achats. L’acheteur de demain devra être à la fois stratège, analyste et relationnel, capable d’orchestrer les compétences de multiples acteurs internes et externes autour d’un même objectif : construire des relations plus solides et plus responsables.
Vers une nouvelle ère des relations clients-fournisseurs
Les débats du CNA Bretagne ont révélé un consensus clair : la performance durable ne repose plus seulement sur la compétitivité économique, mais sur la qualité du lien humain.
Les entreprises les plus avancées sont celles qui parviennent à conjuguer rigueur opérationnelle, innovation technologique et proximité relationnelle.
Pour y parvenir, les directions achats doivent continuer à moderniser leurs pratiques tout en préservant leur dimension humaine. Cela passe par la reconnaissance du rôle stratégique de l’acheteur, par la diffusion d’une culture de la coopération, et par la mise en place de modèles de collaboration plus ouverts et plus transparents avec les fournisseurs.
La transformation digitale des achats n’a de sens que si elle renforce la confiance. Derrière chaque donnée, il y a une relation. Derrière chaque outil, il y a un humain.
Pourquoi cette évolution est essentielle
L’ère de crise permanente a confirmé une chose : les organisations qui placent la relation au cœur de leur modèle sont les plus résilientes.
En combinant intelligence collective et technologie, elles sont capables d’agir plus vite, d’innover plus librement et de bâtir des partenariats durables.
Chez LittleBig Connection, cette conviction guide notre mission : aider les directions achats à concilier efficacité, innovation et humanité dans la gestion de leurs écosystèmes de fournisseurs.
Parce que la performance ne se résume plus à des indicateurs financiers, mais se mesure aussi à la solidité des liens que l’on construit.
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