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Les 3 conseils des freelances aux grands groupes pour booster leur attractivité 

Les grands groupes sont-ils les clients idéals pour les freelances ? C’est l’une des questions sur lesquelles nous nous sommes penchés en réalisant notre étude « Les grands groupes français qui font rêver les freelances ». Dans ce cadre, nous avons interrogé près de 900 travailleurs indépendants, en analysant ce qui rendait ou non une mission attractive, et en déterminant les types d’entreprises qui plaisaient le plus à la communauté des freelances. 

L’une des premières conclusions est que si les grands groupes restent attractifs aux yeux des freelances, ils ont encore beaucoup à faire pour être tout à fait plébiscités par les indépendants. Et pour cause, leurs modes de fonctionnement processés et leurs cadres stricts ne correspondent pas toujours à cette communauté en quête de liberté et d’accomplissement professionnel. 

Pour résoudre ce problème, voici les trois conseils que les freelances adressent aux grands groupes, revenant le plus souvent dans les témoignages que nous avons recueillis. 

Conseil #1 : Ecrire des appels d’offre plus proches de la réalité du terrain 

Dans le top 3 des axes d’amélioration soulignées par nos interrogés, figure en première place le manque de transparence des appels d’offre. Selon les freelances, un véritable décalage existe entre ce que l’offre promet et ce que la mission se révèle finalement être.  

Les répondants à notre enquête citent par exemple à plusieurs reprises le manque de différenciation entre le télétravail hybride et le full remote dans les appels d’offre. Ils manifestent également le désir d’en savoir plus sur l’équipe au sein de laquelle ils s’apprêtent à travailler afin d’identifier l’ambiance générale de travail. Enfin, les interrogés souhaiteraient avoir plus de visibilité sur le cadre dans lequel se déroulera la mission, comme sa localisation précise ou encore les outils nécessaires. 

Loin d’être un détail, ce point a tendance à les rendre plus méfiants envers les missions proposées au sein des grands groupes… et donc à leur tourner le dos. S’appliquer à écrire des fiches de mission claires et détaillées semble ainsi un prérequis pour retenir l’attention des indépendants.

Conseil #2 : Travailler sur des processus de sélection plus transparents et efficaces 

En seconde place des inconvénients récurrents pointés par les freelances, on retrouve le manque de clarté et de transparence concernant le processus de sélection.  

A ce sujet, les indépendants remarquent particulièrement la lenteur des réponses en cas de refus. A noter que ce problème avait déjà retenu l’attention de nos interrogés de la première édition de notre étude.  

Pour y pallier, il faut donc mettre en place des process plus rapides avec, entre chaque étape, des informations claires sur les prochaines échéances. 

Conseil #3 : Exprimer plus de considération envers les freelances 

Troisième point de vigilance dénoncé par les freelances, le manque de considération qui leur est manifesté au cours de leurs missions au sein de grands groupes.  

Cette communauté relève une certaine stigmatisation à son encontre qui s’exprime de façons multiples : dévaluations de leurs compétences, manque de ponctualité à leurs rendez-vous, retard dans les paiements, difficulté à s’intégrer avec les autres collaborateurs… Et ce problème est loin d’être nouveau : l’an dernier également, ce point figurait dans notre top 3, à la seconde position.  

Les grands groupes ont donc de vrais efforts à fournir sur de multiples plans pour que les freelances se sentent mieux accueillis en leur sein. De manière pratique, ils doivent s’appliquer à respecter le temps des freelances comme ils le feraient pour leurs collaborateurs, mettre en place des échéances de paiement strictes pour ne pas laisser les indépendants dans l’attente et proposer plus de moments de convivialité entre les talents externes et internes afin de faciliter l’intégration des freelances. 

 

Pour conclure, il est aussi important pour les grands groupes de partager un maximum d’informations dans leurs appels d’offre que de s’assurer de la bonne intégration des freelances une fois en mission. Ces derniers se montrent en effet sensibles à de multiples aspects qui dépassent largement le TJM ou l’intérêt du projet. Les grands groupes doivent donc s’efforcer de travailler sur tout l’à-côté des missions s’ils souhaitent gagner en attractivité auprès des freelances, ces talents si précieux pour les entreprises.