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Alexis Minchella partage ses conseils pour booster son activité de freelance

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Retour sur un temps fort de notre premier événement Meet Up Freelance, qui a eu lieu à Lyon. Parmi nos nombreux invités, nous avons eu le plaisir de recevoir Alexis Minchella, un freelance qui exerce à temps plein depuis quatre ans. Au cours d’une conférence captivante, il a partagé avec nous toutes ses astuces pour augmenter son chiffre d’affaires annuel de 5 à 6 chiffres. Résumé.

Pour Alexia Michella, spécialiste des problématiques liées au freelancing, les indispensables pour atteindre un CA de 100k sont : un bon mindset, un positionnement cohérent avec nos attentes et une tarification justifiée.

Le mindset, mythe ou réalité ?

Lorsque nous sommes freelances, nous sommes notre propre image de marque. Notre état d’esprit s’y reflète donc. Pour atteindre notre objectif, en l’occurrence 100k, il est donc essentiel d’adopter une stratégie qui nous convienne aussi personnellement.
En parallèle, le « mode bulldozer » semble une bonne stratégie pour se lancer. Ne pas se poser trop de question, lancer des actions ciblés et se décomplexer par rapport à l’argent pour ne pas s’auto-saboter.

Le troisième levier à mettre en marche est l‘acceptation et la patience : demander du soutien à son réseau et networker sont chronophages mais essentiel. Construire un business a 100k prend du temps et donc il ne faut pas se frustrer devant la lenteur des premiers résultats. En bref, la première phase est de l’abattage et de l’exécution pour se créer un environnement sain et prospère.

Avoir une offre adaptée aux marches ou adapter le marcher à son offre ? Choisir son client est clé !

Lorsque l’on est freelance, on pense être 100% libre, cependant il reste tout de même des contraintes à respecter. A commencer par les marchés que l’on souhaite viser : ils doivent bien entendu être cohérents avec nos compétences et nos attentes. En effet, si l’on souhaite un CA élevé il faut s’orienter vers les clients offrant les plus gros TJM, soit bien souvant les Grands Groupes. Cherchant des expertises pointues et ayant des budgets plus pondérents, ils sont plus à même de pouvoir répondre aux attentes de TJM.

Après le choix du client, vient le choix de l’offre que l’on a à lui adresser. C’est d’autant plus important que c’est la source de richesse du freelance. Chez le freelance, l’adage selon lequel « le temps c’est de l’argent » n’a jamais été aussi vrai. Pour rentabiliser son temps, il faut donc veiller à avoir un process cadré de vente pour être le plus efficace possible. Cela va du démarrage du projet, à sa gestion sans oublier sa clôture. Pour y passer le moins de temps possible, on peut soit déléguer, soit passer par un process standardisé. La recommandation d’Alexis est de créer un package d’offre agile dans votre domaine d’expertise large.

Estimer sa valeur ou la rendre estimable ?

Les 100k sont idéalisés ou jalousés mais en réalité ils sont atteignables car cela correspond à un TJM de 700€. Deux strategies peuvent être appliquées, ici : soit produire plus à moindre coup, soit produire moins à tarif plus élevé.

La différence se joue dans la valeur ajoutée à la mission que l’on apporte au client. Kezaco ?
Suivant les métiers, il y a un plafond de verre. Pour être compétitif il faut donc rester réaliste et aller chercher « les petits plus » tels qu’une mobilité en interne chez le client, pour approfondir sa connaissance de l’entreprise par exemple.

Au-delà de ces petits plus, ce sont les retours sur investissements qui intéressent les clients : plus le freelance prouve ses résultats par des chiffres ou une documentation précise de ses actions, plus cela aura de la valeur concrète auprès du client et ce dernier sera près à augmenter ses tarifications pour faire de la rétention !

En bref, il faut se faire confiance, s’investir, faire des choix stratégiques et non tactique,
et pour finir savoir se valoriser pour y arriver !